Gustave Le Rouge
Gustave Le Rouge nous semble être sans doute le plus passionnant, le plus puissant, le plus talentueux des écrivains de ce que Serge Lehman nommera les « hypermondes perdus », cette science-fiction d’expression française si bouillonnante d’avant la Première Guerre mondiale. Le diptyque martien (Le Prisonnier de la planète Mars, 1908, et La Guerre des vampires, 1909) reste son chef-d’œuvre, empli d’humanité, d’exotisme, de terreur, de moments de tranquille poésie et de poussées frénétiques.