Kami et Mecha. Imaginaire japonais (Yellow Submarine #135)
Dirigé par Nicolas Lozzi
Le Japon, proche terre lointaine. Sous l’impulsion du manga, du film d’animation et du merchandising, la culture japonaise semble aujourd’hui accessible ou même familière au public français. Pour les amateurs de science-fiction, de fantastique et de fantasy, le choix semble vaste et l’offre paraît déferler en un flux grandissant, tant on est abreuvé de l’imagerie très spécifique de l’imaginaire japonais. Les bandes dessinées remplies de robots géants et de monstres, les romans d’anticipation vertigineux, les films fantastiques où pullulent les figures de l’innocence et de l’horreur, sont aujourd’hui accessibles et nombreux. Une génération d’adolescents et de jeunes adultes semble avoir sans effort englobé la culture japonaise par le biais de ces différents supports culturels, non pas de manière indifférenciée mais avec une fascination doublée d’évidence.
Des auteurs français tels que Jérôme Noirez et David Calvo, des essayistes comme Raphaël Colson, Julien Sévéon et Guy Astic, et des passionnés fervents tels que Anne Adam et Tony Sanchez, déclinent l’imaginaire japonais en études singulières ou en articles de référence. Enfin, et en exclusivité, des auteurs japonais contemporains nous proposent leurs réflexions ou leurs fictions, afin de comprendre plus avant le phénomène.